08 juin 2007

La montagne

Bon, allez, pour vous remettre de vos émotions, deuxième post pour aujourd'hui. Ils avaient annoncé à la météo un temps mi-coco mi-zabrico, mais vu au contraire la superbe journée que nous avons, je suis allé prendre des photos au-dessus de chez moi, en prenant la route sur laquelle je vais courir d'habitude. J'y suis allé car j'avais vu que la Soufrière était dégagée...
Sur cette première photo, on peut voir le massif, avec la Soufrière (la montagne carrée au centre), l'Echelle (autre volcan, sur la gauche) et la Citerne (un autre volcan, avec un lac dans son cratère, on peut y voir une antenne).

Les mêmes volcans, zoomés.
Sur la gauche (donc, le sud), on peut voir un autre volcan impressionnant, la Madeleine (sur la photo, le large cratère tout au fond). C'est le volcan le plus au sud de la chaîne.
Pour finir, et pour se faire plaisir, on se tourne vers l'est, pour profiter de la superbe vue sur l'Atlantique et Marie-Galante. On s'en lasse pas... Surtout avec ce temps.

Une nouvelle bébête

Attention, âmes sensibles s'abstenir... J'avais déjà mis un post avec quelques bébêtes, en promettant d'en mettre d'autres. Mais je suis un peu resté sur ma faim... C'est vrai que c'est pas l'Amazonie non plus ici. Cependant, la semaine dernière, j'ai vu sur mon volet une sauterelle qui devait bien faire 12 cm de long, avec des antennes immenses. Voici.

03 juin 2007

Week-end de loser à Terre-de-Bas

Ce week-end, nous sommes allés (avec T., son pote J. et sa copine C. de passage en Guadeloupe) à Terre-de-Bas, l'autre île des Saintes. Nous nous étions dit : "on va là-bas pour passer un week-end de loser". Et comme d'habitude avec ce genre de programme, nous avons tenu parole.
Nous avons donc pris le bateau de Trois-Rivières vers 9h30, direction Terre-de-Bas. Voyage légèrement mouvementé, mais nous sommes arrivés au bout de 20mn. Le débarcadère, très petit, se situe dans l'Anse des Mûriers. Puis, nous avons marché un petit quart d'heure pour aller dans notre "gîte", les Maracudjs. Pour 17,50 euros la nuit, nous étions logés dans des petites cases, avec des lits seulement, les douches étant à l'extérieur, communes pour tout le monde (bon, il n'y avait qu'une personne à part nous, et seulement 5-6 logements). Roots, mais cool.
Ci-dessous, la case de l'extérieur.
Sur cette photo, la maison du propriétaire, qui fait aussi bar. La maison était assez mignonne. Bien ventilée, en tout cas! Le propriétaire était quant à lui très sympa.
Ici, le jardin, avec au fond la case (enfin, c'était une sorte de tipi) de J. et sa copine C. Notez le hamac, instrument indispensable pour tout week-end de loser.
Ensuite, une photo de l'ensemble des gîtes, prise sur le terrain de foot situé au-dessus. C'est plutôt sec...pas de forêt tropicale, mais des cactus, pas de grenouilles, mais des cabris. Notez le calebassier sur la gauche.
Ensuite, programme chargé : nous sommes allés acheter à manger et sommes partis directement sur la seule plage de l'île (la plage de Grande Anse, à un petit quart d'heure du gîte), puis avons passé la journée sur la plage où, sans mentir, nous avons respecté le mot d'ordre : loose totale. C'est simple : nous n'avons absolument rien fait. Nous avons mis un drap sur le sable, et sommes restés là, sous un raisinier-bord-de-mer, à aller nous baigner, à regarder les méduses bleues échouées, à parler de tout et surtout de rien. J'avais pris un livre, je n'ai même pas lu une page ce jour-là. La loose, je vous l'avais dit. La plage est très jolie, et déserte. En voici la confirmation.
Un peu de sable dans la tronche à cause du vent. Un week-end de loser, ça comporte aussi quelques risques...
Derrière moi, Terre-de-Haut.
Le dimanche, même programme de loser. Mots croisés pris dans France-Antilles le matin (donc, pas un niveau super dur). Puis, à midi, resto au bord de la plage (la même, puisqu'il n'y en a qu'une seule...). "Chez Eugénette", un resto familiale très réputé. Nous avions réservé pour le repas : il faut réserver le dimanche pour pouvoir manger le fameux poisson-coffre. Lequel n'a pas fait un pli, une fois que je lui eus enlevé son armure d'écailles. C'est absolument délicieux, proche du poulet.

Puis, plage dans l'après-midi pour moi. T. est rentré juste après le repas pour aller surfer à Bananier (il y avait la houle du siècle, paraît-il), et J. et C. sont allés directement sur Terre-de-Haut où ils ont dormi dimanche soir et passé la journée de lundi. Moi, plage puis bateau à 17h. Tranquille, quoi.

En un mot : un week-end reposant. C'était le minimum avec un programme pareil.