En effet, je viens de finir Cent Ans de solitude (Cien años de soledad) du Colombien Gabriel Garcia Marquez. Vous savez, la Colombie, ce pays d'Amérique du Sud connu pour ses narco-trafiquants, ses chanteuses sexy (et thésardes à l'Université de Provence... enfin, j'me comprends...) et ses footballeurs chevelus et géniaux ?
Marquez est en effet un grand écrivain de ce que l'on appelle la Colombie Caribéenne, puisqu'il est originaire d'un village de la côte caraïbe de ce pays. Alors, on m'avait dit le plus grand bien de ce livre, et j'avais déjà lu et apprécié L'Amour aux temps du choléra. Et autant vous dire que j'ai été plutôt déçu... En gros, c'est l'histoire d'une famille colombienne établie dans un petit village (fondé par un membre de cette famille). Je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire trans-générationnelle emberlificotée et sans réel fil conducteur. Les personnages, très nombreux et portant le même nom de père en fils, ne sont pas du tout intéressants ni attachants (voire creux...), l'histoire n'a rien de passionnant, et je n'ai pas vraiment perçu ce que voulait exprimer l'auteur en filigrane. Alors, comme d'habitude pour ce genre de récit, le texte accroche de la quatrième de couverture insiste sur le souffle épique et sur l'aspect "livre somme" de l'ouvrage (et là, on croit que tout est dit !).
Il y a, cela dit, quelques pages savoureuses ou poétiques, comme celles sur la maladie de la perte de mémoire, ou celle sur l'éternel duel homme/cafard.
23 février 2009
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2 commentaires:
L'éternel duel homme/cafard ????
Quel duel...l'homme et le cafard sont l'un et le même.
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