Ce texte absolument scandaleux fait le buzz sur les forums domiens depuis quelques jours. France Antilles d'aujourd'hui en a parlé, et de nombreuses personnes ont cru à un poisson d'avril tellement c'est gros. Mais non, c'est bien la vérité. Voici la traduction française du texte proposé par le site de Costa Croisières (compagnie de croisières italienne faisant escale en Guadeloupe) pour la destination Guadeloupe. Apparemment, ils se sont aperçus de quelque chose, puisque ce texte n'est plus disponible en français. Mais il l'est toujours en italien (je le reproduis en dessous).
Traduction dans la langue de Paul Verlaine :
"La Guadeloupe, territoire français d'outre-mer, fait partie des Antilles françaises et ressemble à un grand papillon dont les ailes, Grande Terre et Basse Terre, sont divisées par un bras de mer aux plages candides et immaculées. Ici aussi, l'un des premiers à passer fut l'omniprésent Christophe Colomb, qui, ayant débarqué sur la côte méridionale de Basse Terre, baptisa la plage Santa Maria et l'île Santa Maria de Guadeloupe de Estremadura, ce qui, par la suite, fut abrégé, de manière beaucoup plus pratique, en Guadeloupe.
Les Espagnols d'abord, les Français ensuite amenèrent ici les usages qui sont typiques des colonies : le premier usage, la culture de la canne à sucre amena le bien-être, l'autre, l'esclavage, donna lieu à des dissensions et à une longue discorde à laquelle mit fin le patriote français Victor Hugues. Aujourd'hui, la Guadeloupe est encore territoire français, administré par un Gouverneur nommé par le ministre de l'Intérieur à Paris. Il s'agit d'une terre extraordinairement harmonieuse où la joie de vivre et la sérénité dominent toute la culture et la philosophie des habitants.
[...]
La culture du 21ème siècle, avec sa vitesse et son économie du " prêt-à-jeter " n'a fait qu'effleurer ce coin de paradis qu'elle n'a contaminé d'aucune manière : dans beaucoup de villages de l'intérieur, bien que les maisons soient équipées de la télévision par satellite, on ne connaît pas l'utilisation de l'argent : la formule la plus utilisée pour les achats et les ventes est encore aujourd'hui le troc.
La culture française même, qui est cependant forte de centaines d'années d'éducation et même de domination ne semble avoir que peu entamé une philosophie placée sous le signe de la tranquillité de vivre de ces gens dont une des devises favorites est "éviter est plus facile qu'affronter". Ici, si le tourisme a fait souche, il n'a pas vraiment bouleversé l'économie qui est encore essentiellement agricole. "
Texte original dans la langue de Marco Materazzi :
"Guadalupa, territorio francese d'oltremare, fa parte delle Antille francesi, e sembra una grande farfalla, le cui ali, Grande Terre e Basse Terre, sono divise da un braccio di mare dalle spiagge candide ed incontaminate. Anche di qui uno dei primi a passare fu l'onnipresente Cristoforo Colombo che, sbarcato sulla costa meridionale delle Basse Terre, battezzò la spiaggia Santa Maria e l'isola Santa Maria de Guadeloupe de Estremadura, successivamente e più praticamente abbreviato in Guadalupa. Prima gli spagnoli, e poi i francesi, importarono qui due usanze tipiche delle colonie: una la coltivazione della canna da zucchero, che portò il benessere, l'altra, la schiavitù, che portò, invece, attriti e una lunga discordia poi risolta dal patriota francese Victor Hugues.
Oggi Guadalupa è ancora territorio francese, amministrata da un Governatore nominato dal Ministero degli Interni di Parigi. Si tratta di una terra straordinariamente armonica, dove la gioia di vivere e la serenità dominano la cultura e la filosofia dei suoi abitanti. Se Grande Terre è la parte più dinamica e più viva, con il mercato di Pointe à Pitre e le sue stradine che si sperdono in pittoreschi villaggi e distese di campi di canna da zucchero, nelle Basse Terre si trova, invece, uno dei rari parchi nazionali di tutti i Caraibi con i suoi fiumi, le foreste, e il grande vulcano della Soufrière (1467 metri) che domina il massiccio più elevato dell'arcipelago.
La cultura del XXI secolo, con la sua velocità e la sua economia "usa-e-getta", ha soltanto sfiorato questo angolo di paradiso senza contaminarlo nel modo più assoluto: in molti villaggi interni, nonostante vedano la tv via satellite, non si conosce l'utilizzo dei soldi: la formula di compravendita più utilizzata è ancora oggi il baratto. Anche la cultura francese, che pure è forte di centinaia di anni di educazione e anche di dominazione, non sembra aver scalfito il benessere all'insegna del quieto vivere di questa gente uno dei cui detti preferiti è "scansare è più agevole che affrontare". Qui il turismo ha attecchito, ma non ha stravolto l'economia che è sostanzialmente ancora agricola. Guadalupa annovera tutto il repertorio naturalistico che rende inconfondibile la natura dei Caraibi, e, dunque, la foresta pluviale e il vulcano sono i suoi simboli più famosi nel mondo: le piscine naturali del parco della Soufrière sono autentici capolavori della natura con getti di vapore e di fumo improvvisi che realizzano una coreografia davvero straordinaria. I motivi d'interesse di queste isole sono moltissimi: dal Museo dedicato al poeta locale, St. John Perse (premio Nobel nel 1960), al Museo Schoelcher, l'abolizionista che sconfisse definitivamente la schiavitù o il villaggio di Gosier, centro turistico tra i più dinamici delle Piccole Antille."
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5 commentaires:
Mais les indigènes sont-ils accueillants ?
Qui sont ces indigènes que tu parles ? des corses? des habitants de l'îles de Rê ou de l'île de Noimoutier?
Ha! les indigènes de Corse, il n'y a pas longtemps j'ai été agressée par un indigène en Corse car je suis thailandaise, bon il ne faut pas généraliser mais cela donne une mauvaise impression tout de même.
Par contre en Guadeloupe , pas de problème, les Guadeloupéens qui sont français à part entière mais plus sympa et serviables que les indigènes en France.
Salut Samantha. Je suis toujours content de voir de nouvelles personnes sur mon blog ! Donc, bienvenue à toi, et n'hésite pas à laisser des commentaires.
Je vois que le commentaire précédent t'a quelque peu froissée. Ne t'inquiète pas, je connais très bien le lascar qui l'a écrit (il écrit de très nombreux commentaires sous des pseudonymes toujours très...heu...recherchés). Il s'agit de sa part d'une blague au second degré (voire plus !), genre Groland, pour surenchérir sur le texte scandaleux que j'ai publié. Nulle volonté de sa part de vouloir faire du racisme de bas étage. Et de toute façon, chaque commentaire n'est publié qu'après mon accord. Voilà, j'espère que tu es rassurée : il n'y a que des personnes fréquentables sur ce blog !
Cela dit, il est vrai que les Guadeloupéens sont bien plus accueillants et sympas que de nombreux Français...
Quant aux Corses, comme tu le dis, il ne faut pas généraliser. Je connais bien ce peuple, et l'apprécie beaucoup. Un petit bonjour à mes lecteurs/lectrices de l'Ile de beauté en passant (elles se reconnaîtront...).
C'est ça les chats : monnaie d'échange???
C'est quoi u souci avec a Corsica ?
Je m'en vais plasticu u blogu, moi, tu vas voir !
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