17 octobre 2006
Les bébêtes de Guadeloupe
La Guadeloupe ne serait pas ce qu'elle est sans ses bébêtes. Je ne parlerai pas ici des animaux divers (chiens et chats écrasés -c'est le sport national, ou alors un concours ; j'ai déjà un chat sur la conscience-, vaches sur les routes, cabris un peu partout, iguanes qui traversent les routes, crabes, cochons que l'on entend se faire égorger à 7h du mat -c'est du vécu, là... eh oui, avec quoi on fait le boudin créole??- etc...), mais bien des insectes, cette catégorie du règne animal qui doit bien servir à quelque chose, sinon, pourquoi seraient-ils aussi nombreux? Foin de considérations philosophiques. Je passerai outre les "classiques", les moustiques (qui en veulent beaucoup à mes pieds...) , et les ravets (ou cafards, ou blattes, qui grouillent dans le noir, dans les coins les plus cachés...heureusement, je n'en ai pas beaucoup ici, contrairement au gîte de Bananier). Je parle de ces insectes surprenants, telle cette chenille improbable, ou cette sauterelle. Il y a aussi les scarabées qui viennent mourir le ventre en l'air dans ma maison, le soir, attirés par la lumière. Heureusement, pour me débarasser des insectes crevés, il y a les fourmis, très efficace en nettoyage! Hélas, très efficaces aussi pour se précipiter sur la moindre miette oubliée sur la table, ou sur le moindre paquet de biscuits non rangé dans le four/frigo.
Et puis, de temps à autre, il y a aussi ces invasions soudaines de moucherons (dues au temps? à la pression?), qui grouillent sous les lampes, et qui viennent mourir dans mon évier, comme leurs amis les scarabées et les papillons de nuit.
Heureusement, pour nettoyer tout ça, il y a les gentilles grenouilles. Bon, elles sont un peu assourdissantes entre 18h et 6 heures du matin. Mais elles sont supposées manger les insectes. Parfois, on se fait un peu peur mutuellement, comme quand elles se glissent malicieusement sous mon éponge et que je les touche en la prenant. Parfois, je les écrase (comme ce matin, en me levant aux alentours de 5h30 comme tous les matins, l'oeil vif et le pas alerte). Ca fait "sprotch". Celle de la photo a même pondu ses oeufs sur ma fenêtre! Comme c'est mignon! Le lendemain, les fourmis avaient bouffé tous les oeufs.
Et puis, pour finir, laissez-moi vous présenter mes grands amis, les anolis. Ce sont des lézards que je ne me lasse pas d'étudier. Ils sont partout. Dehors, sur les murs, et dedans. Ils sautent sur les murs, se courent après, vous regardent de leur oeil luisant lorsque vous vous approchez pour faire connaissance, et se placent très intelligemment sous les lampes de la terrasse, là où tous ces cons d'insectes vont se mettre. Le garde-manger, quoi. Les anolis ont plusieurs couleurs, du vert très sombre au vert fluo avec des motifs orange. Certains d'entre eux gonflent un appendice orange sous leur gorge (parade amoureuse? communication?).
Tout cela est fascinant. Dès que je découvre d'autres bébêtes, un nouveau post...
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1 commentaire:
O my god.
Je te dis non maintenant.
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