Tel est le titre du dernier roman que j'ai lu. Il s'agit d'un roman cubain par Mayra Montero, qui vit à Porto-Rico. Je ne la connaissais pas, j'ai acheté son dernier livre car la couverture me plaisait, ainsi que le sujet. Elle a par ailleurs obtenu de nombreux prix. Enfin, un livre publié chez Gallimard se doit d'avoir un minimum de qualités.
Et je dois dire que j'ai été assez déçu. Le sujet semblait pourtant prometteur : un des parrains de la mafia cubaine se fait assassiner dans ces années de fin de règne de Batista, alors que Cuba est un vaste casino pour américains honnêtes (plus ou moins) et cubains malhonnêtes (peu ou prou). Un jeune journaliste est chargé d'écrire un article sur cette affaire. Avec un tel scénario, je me serais attendu à davantage d'action mafieuse (il y en a un peu), ou à une description passionnante des milieux mafieux cubains, à un état des lieux de l'île à la veille de la révolution castriste. Rien de tout cela n'est réellement abordé, ma soif d'exotisme n'a donc point été altérée... Même l'intrigue policière se perd un peu dans les considérations personnelles du narrateur. Une déception.
20 décembre 2008
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6 commentaires:
Et l'hippopotame, il intervient à quel moment ?
Il semble bien que l'écrivain aurait du ajouter l'hippopotame dans l'histoire pour sauver son oeuvre...
Bon, alors, à propos de l'hippopotame, il est bien dans l'histoire ! Un hippopotame est tué juste avant le meurtre du parrain, comme avertissement...
Pauvre hippopotame! Cela dit, c'est legèrement le plagiat, non? ou, au moins, une manque d'originalité...est-ce que la tête de l'hippopotame était posée sur son lit aussi?
Et pourquoi est-il rose, d'abord?
Raaaaa ! Non, il était mort dans la calle, et il est rose parce que t'as abusé du shrubb !
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