
Dans ce livre bref (185 pages), elle raconte la mort de son frère, mort du sida dans les années 80. C'est un récit poignant, car très cru et réaliste, avec une écriture à la limite de l'instantané : on a presque l'impression qu'il ne s'agit que d'une très longue phrase, avec un vocabulaire très simple et concret. La traduction est, a priori, très bien faite. Ce récit, au-delà d'une réflexion sur la mort et la tolérance (mourir du sida dans les années 80 était encore plus louche dans une petite île des Caraïbes...), permet à l'auteure de revoir de manière approfondie sa relation avec sa famille. Cet élément déclencheur lui permet donc de faire un véritable point sur l'état de sa famille (recomposée, qui plus est) et, in fine, sur ce qui l'a fait devenir écrivain.
1 commentaire:
Quelle déception !
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