Un des derniers livres que j'ai lus est en quelque sorte le livre de confessions d'un ancien négrier d'origine franco-italienne, retranscrites par un journaliste américain au XVIIIème siècle. Il s'agit de Confessions d'un négrier de Théodore Canot (le négrier en question). Au-delà de l 'aspect aventures en mer, combats dans les Caraïbes et installation en Afrique, ce livre est intéressant en ce qu'il montre comment un négrier pouvait être un homme tout à fait normal, pas plus cruel qu'un autre, sachant que ce qu'il faisait n'était certes pas de la première philantropie, mais que bon, c'était du business, et mieux vaut travailler en bon chrétien dans les plantations (pour les survivants des traversées) que rester indigène en Guinée... Ca me rappelle un peu les fonctionnaires nazis... Tout aussi effroyable, ce récit de la manière dont les négriers se débarrassaient de leur cargaison lors de contrôles britanniques (qui avaient décrété le commerce du bois d'ébène comme illégal). Des fouets sur les bateaux, des chaînes, du sang, des excréments dans les cales, mais aucune trace d'esclave noir, donc aucune preuve pour les arrêter...
19 décembre 2008
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1 commentaire:
Je pense qu'à cette époque, Nicolas S. (pas de nom, pas de polémique) aurait été négrier... Oula, je vais avoir des problèmes, moi... Mieux vaut rester anonyme !
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