27 mars 2008

Du nouveau

Bon, devant le peu de commentaires laissés sur mon blog (snif...), je vous annonce que vous pouvez enfin écrire des commentaires sans avoir de compte google au préalable. Cela dit, je modère quand même. Je suis assez tolérant cependant...

Alors laissez enfin vos commentaires en toute liberté !

05 mars 2008

Mangrove dans le Grand Cul-de-sac marin

Dimanche dernier, l'Amicale du Personnel organisait une sortie dans la mangrove, au départ de Vieux-Bourg (petit port situé sur la côte Caraïbe de la Grande-Terre, ancien centre de Morne-à-l'Eau). Il s'agissait d'une sortie en VTT des mers, de 9h à 17h30, 56€ (visite guidée, repas, apéro...). Nous étions à peu près 15, et c'était super.

Céline R., une collègue plasticienne, est venue chez moi, et de là, nous avons pris ma voiture pour nous rendre à Vieux-Bourg (45 mn de route). Arrivés là-bas, les guides nous ont présenté le fonctionnement des appareils (invention de leur prédécesseur, brevet et tout!) : il s'agit en fait de 2 flotteurs attachés, et qui avancent grâce à un pédalier de vélo relié à une hélice que l'on peut monter ou descendre dans l'eau (selon le niveau du fond). Ne reste plus qu'un barre pour se diriger. Nous sommes dons montés sur le même VTT avec Céline, elle avait en charge l'hélice, et moi la barre.

Nous sommes partis avec 45mn de retard, à cause d'un grain assez sérieux (il y eut plusieurs averses ce jour-là, mais ça va, rien pour gâcher la sortie).

Tout d'abord, voici une photo "embarquée" du pédalier.

Voici ensuite une photo d'un canal près du port de Vieux-Bourg, juste avant de partir, et juste après le grain.


Le départ ! Bon, pour l'instant, on va pas tous dans la même direction...il faut bien maîtriser la machine ! Et on voit le grain qui s'éloigne sur la droite (vers l'ouest, bien sûr).



La mangrove ! Il s'agit ici de palétuviers rouges.


Mon ami Bernard.


Après un long moment sur l'eau, à pédaler, les 2 guides nous ont expliqué des tas de choses sur la mangrove, sa faune et sa flore. Passionnant. L'un d'eux a travaillé pour l'ONF, donc, il s'y connaît. Cette sortie avait donc lieu dans le Grand Cul-de-sac Marin, c'est-à-dire le grand "V" situé au nord de la Guadeloupe, dans la mer des Caraïbes. Il s'agit d'une réserve naturelle protégée. Au nord, la barrière de corail (la plus longue des Antilles) la ferme et protège les côtes des vagues. Par ailleurs, la surface de mangrove en Guadeloupe est la plus importante des Antilles également. Que de records!

Nous sommes ensuite arrivés sur un ilet, l'Ilet Rousseau, pour avoir d'autres explications sur ces nombreux ilets formés grâce à la mangrove en pleine mer. Ci-dessous, le parking.


Nous sommes ensuite allés manger sur une plage située entre Petit-Canal et Port-Louis (la pointe à sable, je crois). Plage déserte, tranquille (sauf quelques yen yen assez agressifs dans la mangrove...). Nous y avons festoyé : boulet boucané avec bananes grillées, salade de riz, planteur ou jus de fruits (je suis le seul à avoir pris le planteur...), sauce créole, chuttney de mangue... C'était vraiment bon, en plus !
Voici une jolie photo prise sur la plage. Marinoëlle compare sa main à une étoile de mer...


Allez, rien que pour le plaisir, une petite vidéo...



Derrière la plage se trouvait ce qu'on appelle ici un "bois sec", c'est-à-dire un étang desséché, à cause du manque de pluie, du sel, du vent... et dont les arbres sont morts. Impressionnant.


Puis, nous sommes repartis, et sommes allés pédaler dans la ravine Gaschet, une ravine qui vient de Morne-à-l'Eau et qui aboutit dans la mangrove (une ravine est une sorte de petit lit naturel permettant aux eaux de pluie de s'écouler vers la mer). Très très joli. Nous y avons même vu une aigrette cendrée (pas de photo malheureusement...).


Pour finir, sur le chemin du retour, petit arrêt devant des palétuviers dans lesquels les oiseaux élisent domicile pour dormir, manger... Il existe une véritable hiérarchie dans le placement des oiseaux : ceux qui ont le bec le plus long (donc, les plus costauds!) se placent en haut, ceux qui ont le bec le plus court, en bas... Donc, les pélicans en haut, puis les frégates, puis les aigrettes et les pique-boeufs. Eh oui, c'est pas drôle de se prendre les fientes des autres, mais c'est comme ça (le placement est vraiment dû à ce problème des fientes ; garder un plumage propre et imperméable est particulièrement important pour un oiseau marin).


01 mars 2008

Mes amis les lézards

Côté faune, c'est pas trop ça ici... Restent quand même les lézards, fort nombreux chez moi. Vous connaissiez déjà les célèbres anolis (zandoli en kréyol) qui pullulent dans ma maison. C'est cool, ils me mangent tous les insectes volants (enfin, sauf les hannetons et les cafards...). Plus rares, les mabouyas. Il y en a de temps en temps chez moi, mais toujours un seul en même temps. Ils ne sortent que la nuit. Les anolis sont assez fins et fuselés, avec des griffes. Les mabouyas sont plus épais, et, étant de la famille des gecko, ont des ventouses. Par ailleurs, ils ondulent quand ils se déplacent (ils se dandinent, quoi!). Voici la photo du mabouya qui partage mon existence actuellement.

J'ai aussi pu prendre en photo un anoli téméraire (a reckless anolaï), qui, ayant vu que les moustiques appréciaient particulièrement mes pieds (eh oui, y'a pas de poils, c'est plus facile pour atterrir, et c'est assez loin de tout instrument de mort -ma main ou ma raquette électrique), s'est placé en bonne position pour festoyer. En deux mots : ça chatouille, et c'est efficace !